Développement organisationnel et expérience employé
Il y a quelques années j’ai découvert une autre vision de la notion de responsabilité et d’autonomie en entreprise. C’est en découvrant le concept d’organisation dite « horizontale » que j’ai compris à quel point il était essentiel de remettre en question la manière « classique » d’aborder ces notions pour aller vers une culture innovante et agile.
De manière générale, dans les organisations hiérarchiques, les individus attendent souvent des permissions pour se sentir légitimes dans l’exercice de leur autonomie.
Je pense que, quel que soit le type d’organisation, hiérarchique, autogérée ou autre, il est important de se réapproprier son pouvoir personnel au-delà de ses fonctions dans cette organisation.
Cela nécessite que chacun s’engage de manière autonome dans l’apprentissage et le développement personnel et professionnel nécessaires à l’acquisition d’un nouvel état d’esprit.
Cela implique aussi de prendre conscience de nos systèmes de pensée conventionnels pour développer de nouvelles habiletés et de nouveaux réflexes.
L’ouverture et le sens de l’autonomie ainsi développés favorisent la motivation, l’efficacité et la productivité au travail.
Pour y parvenir, le rôle des RH, qui pourront avoir en plus une fonction de designer, est de sensibiliser les gens et de les accompagner à devenir acteurs de leurs échanges, cela en les aidant à mieux comprendre les différentes perspectives et en les incitant à participer volontairement à leur apprentissage.
Mais rendre des équipes autonomes ne signifie pas non plus les laisser faire. Il s’agit de les accompagner dans ce processus d’autonomisation pour leur faire adopter de nouveaux comportements et de nouveaux réflexes :
De cette façon, le design RH peut aider les organisations à améliorer leur productivité, leur cohésion et leur image de marque en tant qu’employeur inclusif et responsable.
L’autonomie au travail, au-delà de stimuler l’enthousiasme, est aussi créatrice d’une culture de l’innovation à travers la collaboration qui se met en place de manière transversale.
Il s’agit alors d’avoir une organisation basée sur un travail riche, interrelié, où la créativité, l’autonomie et les intérêts individuels de chacun sont respectés.
Lors de ma rencontre, il y a 3 ans, avec l’association Partners for Youth Empowerment, j’ai découvert ce qu’elle appelle « l’autonomisation créative », c’est-à-dire la capacité à développer l’autonomie du personnel grâce à l’art.
Le design RH favorise également la créativité, la prise de décision, la pensée critique et la communication interpersonnelle à travers des méthodes telles que le design thinking dans la gestion des projets.
Aujourd’hui, dans un monde changeant, il est essentiel de placer au cœur des organisations l’émergence des idées, le partage et l’envie de contribuer comme des valeurs fondamentales.
La vraie ressource rare de la créativité semble être le temps et pourtant, il est possible de faire plein de petits projets sur une durée réduite, favorisant ainsi l’innovation, les apprentissages et les partages d’expériences.
L’autonomie et la créativité sont donc créateurs de valeurs pour l’organisation et contribuent au développement d’une culture de l’innovation. Le design RH permet de soutenir cela à travers des pratiques et des méthodes bien spécifiques.
Pour découvrir ensemble, apprendre ensemble, questionner et grandir ensemble…
Pour « transformer les contraintes en opportunités, les insatisfactions en inspirations, et les échecs en leçons \\\".
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