Au travail comme dans les autres sphères de notre vie, il est normal que les choses évoluent et qu’à un moment donné, après 2 mois, 2 ans ou 20 ans, souvent suite à une période de réflexion intense, le meilleur choix pour nous est de mettre fin à une relation d’emploi, d’affaires, d’associés, bancaire avec un investisseur.
En ces temps de rareté de main-d’œuvre au Québec et attribuable au vieillissement de la population, on assiste à une augmentation significative des départs donc, de séparations avec l’organisation, les collègues, les patrons, les clients, les fournisseurs, etc.
Ces choix comportent généralement des conséquences importantes et sont souvent très chargés émotionnellement. Les personnes qui n’ont pas choisi la séparation, peu importe leur âge et leur expérience, se sentent souvent rejetées ou abandonnées (même si elles le démontrent peu). Il y a souvent également un sentiment de culpabilité ou de peur du jugement des autres qui remonte à la surface lorsqu’on se fait « laisser » professionnellement.
En fonction de l’historique personnel et professionnel de la personne qui quitte ou de celle qui est quittée, une gamme d’émotions complètement différentes pourra alors s’exprimer, et ce, pas toujours de la meilleure façon, ce qui laisse des traces parfois longues et qui peuvent, dans notre monde hyper connecté avoir des conséquences sur ce qui sera véhiculé à votre sujet ou au sujet de l’organisation que vous représentez.
Même si la plupart des contrats prévoient comment mettre fin à une relation, je vous invite à prévoir dans vos réflexions par quels moyens vous allez réussir votre séparation professionnelle avec la personne et/ou l’organisation. Il y a bien sûr les entrevues de départ qui, dans le cas des démissions, tentent de réduire l’impact pour l’ensemble des parties prenantes.
Certes, cela demande de mettre à profit votre intelligence émotionnelle, et ce, même si à première vue, vous croyez que l’autre n’agit pas envers vous avec autant de bienveillance et d’empathie que vous le souhaiteriez.
C’est le plus intelligent émotionnellement des deux qui prend généralement le leadership de s’assurer que la séparation se passera peut-être mieux que le mariage d’affaires lui-même.
Comment faire émerger le courage de bien faire les choses dans les cas de démission, congédiement, mise à pied, cessation contractuelle ou de désassociation?
Pour faire émerger le courage, il vous faut aligner les éléments rationnels (de tête) avec vos valeurs, vos motivations, vos croyances, vos préjugés, vos talents, vos dérailleurs, vos façons d’apprendre (les éléments de cœur).
Voici 7 étapes qui devraient vous permettre d’optimiser vos chances de réussir votre séparation professionnelle :
Pour 2020, je vous souhaite de faire des choix conscients et de bien les communiquer.
Experte reconnue dans son domaine d'expertise, Geneviève Desautels, MBA, CRHA, PCC a œuvré durant 16 ans en ressources humaines dans la PME et les grandes entreprises privées et publiques.
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