Que ce soit dans les secteurs minier, agricole, manufacturier, industriel, des transports, des services ou encore celui de la santé, vous n’êtes pas, en tant qu’employeur à l’abri de voir l’un de vos employés travailler avec les facultés affaiblies.
J’ai récemment eu plusieurs échanges avec l’équipe de la Maison Cap d’Espoir à ce sujet.
La Maison Cap d’Espoir, un lieu de thérapie pour les adultes aux prises avec une problématique de dépendance aux substances psychoactives, offre depuis peu plus d’informations aux entreprises.
J’ai retenu de mes échanges que les conséquences de l’usage problématique de substances psychoactives, comme les drogues, les médicaments ou l’alcool, ont toujours été difficiles à chiffrer.
Mais aussi qu’il y avait de plus en plus d’études qui démontrent que les employés qui travaillent avec les facultés affaiblies sont plus à risque d’accident. Que c’était important que les employeurs soient conscients du rôle crucial qu’ils peuvent avoir en lien avec l’usage de substances psychoactives en milieu de travail.
Cette infographie tirée de l’outil de réflexion La consommation de substances psychoactives en milieu de travail, un problème surmontable de la Maison Cap d’Espoir donne un aperçu intéressant de la situation.
Des problèmes personnels et sociaux peuvent jouer un rôle important, sans oublier que des facteurs liés au travail peuvent aussi contribuer à une problématique de consommation. Que ce soit le stress lié aux exigences, une longue journée de travail, la fatigue, les quarts de travail irréguliers, le manque de supervision, etc.
Peut-être êtes-vous doté actuellement d’un programme d’aide aux employés (PAE) qui permet à vos employés vivant toutes sortes de situations difficiles d’y recourir pour obtenir de l’aide. Ce sont des programmes essentiels au maintien du bien-être et de la santé des employés en entreprise.
Cependant, j’ai compris que le processus ne s’arrête pas nécessairement à l’utilisation d’un PAE. La mise en place de mesures de soutien complémentaires est nécessaire dans les cas où un employé a besoin d’un suivi plus long, notamment d’une thérapie en traitement des dépendances de 28 jours.
Est-ce que les employés se sentent suffisamment en confiance pour en discuter avec vous?
Vous pouvez jouer un rôle important. Vos actions peuvent faire toute la différence dans le cheminement des employés vers leur rétablissement.
Envie de démarrer votre réflexion à ce sujet? Je vous invite à consulter l’outil de réflexion mentionné plus haut 🙂
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