Alors que la pandémie de la COVID-19 a sûrement mis à l’épreuve les milieux de travail sur le plan sanitaire, voilà qu’une nouvelle maladie a été décrétée une urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la santé : la variole simienne (ou variole du singe).
D’entrée de jeu, au moment d’écrire ces lignes, aucune éclosion de variole simienne en milieu de travail n’avait encore été rapportée. Et pour cause : le mode de transmission de la variole simienne requiert un contact avec des fluides contaminés, ou des articles ou tissus souillés par de tels fluides, selon les données scientifiques actuelles. Ainsi, contrairement à la COVID-19 qui peut se transmettre par des gouttelettes aéroportées ou même dans l’air, la variole simienne exige pratiquement un contact avec les liquides ou des articles souillés par ceux-ci.
Sont donc potentiellement à risque, hormis le milieu médical, les professions où des tissus sont fréquemment manipulés (buanderie, nettoyeur, spa, hôtel, gymnase) et les secouristes pouvant être appelés à faire le bouche à bouche.
Dans ce contexte, selon les données scientifiques actuelles, le lavage fréquent des mains et les salutations sans contact physique au travail demeurent des méthodes de prévention à maintenir, en sus du lavage habituel des lieux. Également, rappeler aux salariés de ne pas se présenter sur les lieux du travail ou de quitter l’établissement lorsqu’ils sont malades est tout indiqué. Enfin, les trousses de premiers soins devraient comprendre un dispositif protégeant le secouriste en cas de bouche à bouche et les employés qui manipulent des serviettes et draps devraient porter des gants.
Une vaccination est disponible en prévention de la maladie. À ce moment-ci, elle est surtout préconisée chez certains groupes de la population plus à risque de contracter la maladie et recommandée au personnel des soins de santé.
Contrairement à l’épidémie liée au virus Ebola ou aux débuts de la pandémie de la COVID-19, il n’y a pas à l’heure actuelle de directive visant à contrôler les pays où voyagent les employés de l’organisation afin de les placer en isolement à leur retour, puisque la variole simienne est déjà présente au Canada.
Pour vous tenir au courant, n’hésitez pas à consulter cette source : https://www.who.int/fr/news-room/questions-and-answers/item/monkeypox
Conseillère en ressources humaines agréée, Katherine conseille et représente les organisations de tous les secteurs d'activité.
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